Nommé en 2019 ambassadeur en Arabie saoudite suite à la suppression du BCPSGE dont il était le coordonnateur, Liban Soleman a été nommé à la faveur d’une conseil des ministres le 18 mai dernier à Kigali membre du conseil d’administration du Rwanda Development Board (RDB).
Liban Soleman a été chef de cabinet du président de la République durant sept ans avant d’être nommé coordonnateur général du BCPSGE, institution dont le bilan est jugé ténu. Nommé en 2019 ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon en Arabie saoudite suite à la suppression de cet organisme, il n’aura jamais occupé – pour d’obscures raisons – cette fonction.
Controversé au Gabon en raison de sa proximité avec l’ancien directeur de cabinet Maixent Accrombessi d’origine béninoise, réputé lui aussi faire partie de la fameuse « Légion étrangère » en raison de ses origines allogènes, Liban Soleman a longtemps pâtit de l’image d’un homme au bilan en demi-teinte. Les premières années du mandat du président Ali Bongo Ondimba, auxquelles l’impétrant a pris une part active, sont considérées par la grande majorité des Gabonais comme une occasion manquée en raison d’un entourage peu porté alors sur l’intérêt général.
Nommé en même temps que l’économiste ivoirien Eric Kacou et les rwandais Ivan Kagame (le fils de Paul Kagame) et Solange Uwituze, Liban Soleman intègre aujourd’hui le Rwanda Development Board, une institution créée en 2008 qui intègre toutes les agences gouvernementales responsables de l’attraction, de la rétention et de la facilitation des investissements dans l’économie de ce pays. Il ne s’agit toutefois, précise l’organisme, que d’une fonction de conseil et non opérationnelle.