Ces quatre stades, situés à Port-Gentil, Franceville, Angondjé et Oyem, ont servi lors des CAN 2012 et 2017. Les deux derniers étaient depuis trois ans quasiment laissé à l’abandon.
Si construite une infrastructure est coûteux, ne pas entretenir celle-ci une fois construite l’est encore plus.
D’où la décision des autorités gabonaises de consacrer 4,5 milliards de francs CFA par an à l’entretien des quatre grands stades du pays, en particulier ceux d’Angondjé et d’Oyem, laissés en déshérence depuis la CAN 2017. Une réflexion est en cours au niveau du ministère des Sports et de l’Office national de développement du Sport et de la Culture pour identifier des solutions « pertinentes et durables » en ce sens.
Pour le Stade d’Oyem, d’une capacité de 20 000 places et dont les loges présidentielles ont été récemment incendiées par un obscure groupuscule dénommé Cellule du Grand Nord (lire notre article), 800 millions par an seront consacrés à sa remise en état et à son entretien. Cela comprend la pelouse mais aussi l’électricité, l’électronique, la plomberie, les gradins et tribunes, etc.
« Les travaux aurait dû démarrer il y a quelques semaines. Mais du fait de l’état d’urgence lié au Covid-19, ceux-ci ont pris du retard (…) Maintenant que l’état d’urgence a été levé, ils vont pouvoir reprendre », assure-t-on du côté du ministère des Sports.