Dans le but de rendre plus efficaces les mécanismes de lutte contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) déployés dans notre pays, les autorités avaient décidé, à côté de l'arsenal de mesures de riposte existantes, d'imposer au client l'achat systématique de tout produit touché en magasin.
Une décision qui gagnerait également à s'élargir à plusieurs autres commerces, notamment la vente de friperie, communément appelée ''Moutouki'', et le prêt-à-porter. Des commerces qui, selon des spécialistes, constituent un foyer de propagation rapide du coronavirus.
Dans ce cadre précis, cela se traduit par le comportement des personnes qui passent leur temps à essayer des habits sans pour autant, au final, les acheter.
Avec la relance des activités de tous les commerces, la vente du ''Moutouki'' et du prêt-à-porter a également repris de plus belle, exposant ainsi les clients à un réel danger. Dans la mesure où ceux-ci passent leur temps dans l'essayage sans fin des vêtements, avant de se décider à les acheter ou pas. Et dans le cas où l'essayage n'est pas concluant, l'habit est très vite remis dans le lot à vendre. Puis, c'est au tour d'un autre de recommencer la même opération. Et ainsi de suite, cet exercice sera répété plusieurs fois dans la journée, jusqu’à ce que l'article trouve finalement preneur. Une victime, malheureusement tombée sur le mauvais produit, simplement en voulant se faire plaisir. Surtout qu'il a été prouvé que le redoutable virus s'accroche aussi aux tissus, donc aux vêtements.
Ces comportements désormais à proscrire, en raison de la chaîne de contagion au Covid-19 qu'ils peuvent entraîner, sont malheureusement tolérés dans l'ensemble des marchés de la capitale.