Du 11 au 14 mai, le Gabon a rapatrié, dans le cadre d’une première phase, 108 de ses ressortissants, sur 1200 au total, bloqués à l’étranger en raison de la fermeture des frontières due au Covid-19. A cette occasion, quelques accrocs ont été enregistrés, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un souci de transparence. Voici lesquels.
« Lors de l’arrivée de nos compatriotes, le jeudi 14 mai 2020, nous avons déploré qu’un voyageur se soit soustrait à l’obligation de dépistage en détournant l’attention des techniciens du Ministère de la Santé. Cette personne identifiée par les services de sécurité est vivement recherchée et sera soumise au dépistage COVID-19 », indique le ministère des Affaires étrangères, déplorant qu’« un tel comportement met en danger sa vie et celle des autres citoyens et pourrait éventuellement compromettre la réussite de cette opération ».
Autre couac lors de la première phase, révèle le ministère, « certains compatriotes dûment inscrits ne se sont pas présentés à l’embarquement. Nous tenons à rappeler que pour ces derniers, aucune autre opération n’est envisageable. Le retour se fera par leurs propres moyens lorsque les vols commerciaux reprendront », prévient le ministère.
Enfin, poursuit le ministère des Affaires étrangères, « nous avons pu enregistrer la présence dans certains pays d’un seul compatriote. Il ne nous a pas été possible d’affréter des avions dans ces conditions », informe-t-il, indiquant que « toutefois, ces cas seront soumis aux plus hautes autorités pour suite à donner ».