Libreville – Il a fallu beaucoup d’échanges entre le Comité technique et le comité scientifique pour accorder les vues sur les propositions de protocoles.
Ce n’est qu’un début, car l’esprit des futurs chercheurs est insatiable et l’opportunité offre bien des avantages à leurs yeux. Au point de s’imposer progressivement dans les cas qui ne sont pas cliniquement testés.
Face à la presse mardi dernier, la problématique de la recherche sur les remèdes malgache (Covic-organics) et gabonais (Fagaracine) a refait surface. Et le comité scientifique est ouvert à toutes les propositions pour un remède local et africain.
Cette perspective suscite déjà des envies. Les tests cliniques à effectuer freineraient-ils nos futurs chercheurs ? Les résultats obtenus trancheront concernant le Fagaracine. C’est une manière de dire que le covid-organics doit avoir le principe actif connu à partir des études pharmacologiques permettant de savoir s’il agit sur le virus ou non.
C’est toute une procédure : faires des tests dans des laboratoires in vitro, ensuite sur les animaux, enfin, sur des personnes non malades. C’est alors que la décision de son utilisation intervient.
De fait, la balle est dans le camp des candidats au graal qui sauront joindre l’utile à l’agréable : “fouiller, creuser, retourner la terre” des propositions d’où ils vont extraire le remède miracle, à la manière de Jean de La Fontaine.