Il y a quelques semaines, des médias avaient alerté sur des tests défectueux ou contaminés en Espagne, en Grande-Bretagne et au Canada. Il n'en fallait pas plus pour que les réseaux sociaux s'enflamment et que les gens s'inquiètent d'être inutilement exposés au coronavirus.
Puis, le 6 mai passé, c'est au tour du président tanzanien John Magufuli d'affirmer "avoir fait des tests sur des objets aussi divers que le fruit du jacquier, une papaye ou une chèvre et qu’ils ont été testés positifs", indique alors africanews.com.
Au Gabon, la polémique existe aussi. Très souvent par la faute d'une mauvaise communication. Les principaux présentateurs de l'état des lieux de la riposte sanitaire contre le Covid-19, organisée le mardi 12 mai passé par le Copil, ont avancé que les résultats des personnes testées ne sont connus qu'au bout de 72 heures. Or, dans les heures qui précédaient cet événement, la première vague du rapatriement des Gabonais bloqués à l'étranger avait réservé une petite surprise. En effet, cinq compatriotes ont reçu leurs résultats moins de 48 heures après leur arrivée !
Cette information a ainsi provoqué des rires nerveux, des interrogations et des inquiétudes vite balayés hier par le professeur Romain Tchoua, responsable du Comité de pilotage. Le Gabon utilise des tests PCR. Les tests virologiques (RT-PCR) permettent de déterminer si une personne est porteuse du virus au moment du test grâce à un prélèvement par voie nasale. Le résultat est en général disponible 24 heures après. Selon ce dernier, les tests et autres écouvillons utilisés au Gabon sont fiables.