A l’issue de la première phase de rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger du fait de la fermeture des frontières un peu partout dans le monde, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, le ministère des Affaires étrangères a livré, le 15 mai, un premier bilan. 108 Gabonais ont déjà été rapatriés et un nouvel agenda a été décliné.
Après la première phase de rapatriement des Gabonais bloqués à l’étranger à la suite de la fermeture des frontières dans le monde entier à cause de la pandémie du Covid-19, le ministère des Affaires étrangères a procédé, le 15 mai, à un bilan de cette opération. Dans ce cadre, Fanny Ella Assa, Conseiller en Communication du ministre en charge de ce département gouvernemental, a laissé entendre : «cette première phase nous a permis de ramener au pays 108 compatriotes». L’opération concernait les Gabonais bloqués au Cameroun, en République démocratique du Congo (RDC), au Congo-Brazzaville et en Côte d’Ivoire.
Soustraction à l’obligation de dépistage
Si les démarches se sont bien déroulées jusque-là, il reste que l’organisation a relevé des actes d’incivisme. «Lors de l’arrivée de nos compatriotes, le jeudi 14 mai 2020, nous avons déploré qu’un voyageur se soit soustrait à l’obligation de dépistage en détournant l’attention des techniciens du ministère de la Santé», a indiqué le Conseiller en Communication, soulignant que l’indélicat, identifié par les services de sécurité, est vivement recherché et sera soumis au dépistage de Covid-19. «Un tel comportement met en danger sa vie et celles des autres citoyens et pourrait éventuellement compromettre la réussite de cette opération», a déploré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Par ailleurs, certaines personnes dûment enregistrées ne se sont pas présentées à l’embarquement. «Nous tenons à rappeler que, pour ces derniers, aucune autre opération n’est envisageable. Le retour se fera par leurs propres moyens lorsque les vols commerciaux reprendront», a souligné le ministère des Affaire étrangères.
Cas solitaires et nouvel agenda
Des cas difficilement gérables ont également été notés. Le ministère relève, en effet, que dans certains pays, un seul Gabonais avait été enregistré. Ce qui, naturellement, rendait impossible l’affrètement des avions. Toutefois, assurent les Affaires étrangères, «ces cas seront soumis aux plus hautes autorités pour suite à donner».
Le programme des prochaines étapes prévoit le retour, le 19 mai, des Gabonais de Ouagadougou, Bamako et Lomé. Le 20 mai sera le tour ce ceux de Tunis et Cotonou. S’en suivront, le 21 mai, les Gabonais coincés à Dubaï ; le 22 mai, ceux d’Addis-Abeba et de Paris et, le 23 mai 2020, les compatriotes du Caire et d’Istanbul.