Le gouvernement a apporté des précisions, le 12 mai, sur la reprise supposée des vols commerciaux d’Air France vers Libreville. «Aucun vol de compagnie régulière transportant des passagers n’est autorisé sur le Gabon jusqu’à nouvel ordre», a annoncé le ministère des Transports.
Air France ne desservira pas le Gabon le 21 juin. Face à la persistance d’informations faisant état de la reprise des vols commerciaux de la compagnie aérienne française à Libreville, le ministère des Transports a apporté un démenti le 12 mai.
«Le ministre des Transports rappelle à toutes les compagnies aériennes que l’arrêté N° 22/2020/MTEIH portant réglementation temporaire des transports routiers, ferroviaires, aériens et par voie d’eau pour cause prévention contre la pandémie de Covid-19, du 20 mars 2020, reste de vigueur. Par conséquent, aucun vol de compagnie régulière transportant des passagers n’est autorisé sur le Gabon jusqu’à nouvel ordre», a annoncé un communiqué du département ministériel.
Sur la toile, réseaux sociaux et médias en ligne (nationaux et étrangers) ont relayé un communiqué faisant état de la reprise des vols commerciaux d’Air France vers plusieurs villes africaines. Si elle n’a pas formellement démenti cette information, la compagnie aérienne a plutôt rectifié le tir.
«Nous travaillons avec les autorités françaises et locales pour adapter notre programme de vols en temps réel, compte tenu de l’évolution de la situation et des nouvelles restrictions imposées aux compagnies aériennes», a annoncé Air France, le 13 mai. Et le transporter de préciser : «A ce jour, et pour les mois de mai et juin, sur le réseau Afrique, seules les destinations de Dakar et Cotonou restent ouvertes à la vente avec 2 vols par semaine sur Dakar les mardis et dimanches et 1 vol par semaine sur Cotonou les mercredis».
Avant l’avènement du Covid-19, Air France desservait l’aéroport international Léon Mba sept fois par semaine, à raison de 130 000 passagers par an au départ de Paris. Les vols sur Libreville ont été suspendus le 21 mars. Depuis l’activité de la compagnie est centrée sur «les opérations de vols exceptionnels de rapatriement, ainsi que l’exécution d’un programme de vols minimum équivalent à 5% environ des capacités habituellement offertes».