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Test Covid-19 : Les doutes de Bengone Nsi
Publié le mercredi 13 mai 2020  |  Gabon Review
Luc
© Autre presse
Luc Bengone Nsi, président du Mouvement de redressement national (Morena)
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L’augmentation vertigineuse du nombre de personnes testées positives au Coronavirus (Covid-19) ces derniers jours, au Gabon, ne laisse personne indifférente. Le 11 mai, le président du Mouvement de redressement national (Morena), Luc Bengone Nsi, a émis des doutes sur la qualité des tests.

C’est sur sa page Facebook que l’homme politique, leader du Mouvement de redressement national (Meorena), Luc Bengone Nsi, s’est exprimé, le 11 mai, à propos notamment de la volonté du gouvernement de rendre les tests de dépistage du Covid-19 obligatoire, mais aussi sur la qualité de ces tests déjà contestés par des pays comme le Canada ou la Tanzanie.

En effet, le Gabon a enregistré plus de 500 cas de personnes testées positives en moins de 5 cinq jours. Ce qui ne manque pas de susciter des interrogations et désormais des doutes quant à la fiabilité de ces tests de dépistage. Cela est davantage conformé par le fait qu’un pays comme le Canada a dénoncé des stocks de faux tests, voire de tests contaminés. De même, le président tanzanien, John Magufuli, a publiquement mis en doute les données officielles du Covid-19 dans son pays. Il a évoqué de faux cas positifs. Assurant avoir secrètement testé une papaye, une caille et une chèvre, qui ont été tous positifs, il a remis en cause la fiabilité du matériel et du personnel du laboratoire avant d’évoquer de possibles «sabotages».

Au Gabon, Luc Bengone Nsi se demande «comment le gouvernement gabonais peut vouloir rendre le test obligatoire quand plusieurs pays comme le Canada découvrent que des milliers de test non utilisés étaient déjà contaminés». Pour le leader politique, «le test devient alors un moyen légal de propagation du Covid-19».

«C’est l’occasion de se demander avec ces multiples mesures et cet engagement à rendre ce fameux test obligatoire, si vraiment le gouvernement gabonais agirait dans l’intérêt du peuple gabonais qu’on risquerait de transformer en cobaye», a déclaré le président du Morena, qui souligne, par ailleurs, qu’ils sont «restés interloqués par le silence des autorités gabonaises devant le taux assez élevé de mortalité au Gabon depuis près de 20 ans». «Aujourd’hui s’ajoute ou on fait ajouter le Covid-19. Le peuple gabonais existerait-il encore?», a-t-il dit.

En Tanzanie par exemple, en contestant les tests, le président Magufuli assure qu’«il est possible qu’il y ait des erreurs techniques ou que les réactifs importés aient des problèmes. Il est également probable que les techniciens soient payés pour induire en erreur».

La levée de bouclier de Luc Bengone Nsi a trouvé échos favorable sur les réseaux sociaux. Les commentaires, pour l’essentiel, s’en prennent au gouvernement qui autorise l’entrée ou non des produits dans le pays. «C’est au gouvernement de s’assurer si les choses sont conformes», fait remarquer un internaute lorsqu’un autre indique qu’il faut «arrêter de chercher des responsables et de rendre responsables les autres de nos problèmes». «Même si ces tests étaient contaminés au virus Ebola, de la peste, et du choléra réunis… Qui les aurait fait entrer sur le territoire gabonais si ce n’est nos dirigeants?», a-t-il dit.
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