Quatre associations françaises réclament en justice la désignation d’un expert pour faire la lumière sur les moyens déployés par le réseau social pour modérer les tweets haineux.
Les pratiques de Twitter en matière de modération des contenus valent au réseau social d’être assigné en justice, alors que l’Assemblée nationale doit se pencher mercredi sur une loi censée accroître les obligations pesant sur les réseaux sociaux sur ce sujet. Quatre associations – l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), J’accuse, SOS-Racisme et SOS-Homophobie – ont assigné lundi 11 mai l’entreprise en référé devant le tribunal judiciaire de Paris, selon l’assignation que Le Monde a pu consulter.
Les associations réclament que le tribunal nomme un expert judiciaire pour « se faire remettre tout document » par Twitter concernant les « moyens matériels et humains » que l’entreprise consacre à la modération des messages illégaux. La loi impose en effet aux réseaux sociaux de « concourir à la lutte » contre un certain nombre de contenus (racisme, antisémitisme…), en particulier en mettant en place des mécanismes de signalement, en avertissant les autorités le cas échéant et en rendant publics les moyens qu’ils y consacrent.... suite de l'article sur LeMonde.fr