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Covid-19 : le Gabon perdra 700 milliards de recettes budgétaires en 2020
Publié le samedi 9 mai 2020  |  Gabon Review
L’immeuble
© Autre presse
L’immeuble Arambo, siège du ministère gabonais de l’Economie
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Le Directeur général de l’Economie et de la politique fiscale a prévenu le 7 mai que la pandémie de Covid-19 entrainera une perte de 700 milliards francs CFA de recettes budgétaires de l’Etat en 2020. Cette perte est consécutive à un repli de la production pétrolière à -4,5% et un ralentissement des activités du secteur hors pétrole à +0,6% contre 3,8% initialement projetés. Cette chute sera aussi marquée, selon Jean Baptiste Ngolo Allini, par une récession de près de 4 points.

Le Gabon sera durement frappé par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. En 2020, le pays perdra 700 milliards de francs CFA de ses recettes budgétaires. Le chiffre a été donné par le directeur général de l’Economie et de la politique fiscale le 7 mai : «au plan budgétaire, la crise sanitaire se traduira par une perte d’environ 700 milliards de francs CFA des recettes prévues dans la loi de finances initiale», a prévenu Jean-Baptiste Ngolo Allini dans une interview à L’Union.

Affirmant s’appuyer sur les dernières estimations faites par ses services, Jean-Baptiste Ngolo Allini relève que «le Gabon risque de passer d’une croissance positive de 3,8% attendue dans la loi de finances initiale, à une légère récession marquée par une croissance d’environ -0,2%, soit une perte de 4 points».

Ce résultat, a-t-il précisé, «provient du repli de la production pétrolière à -4,5% et un très fort ralentissement des activités du secteur hors pétrole à +0,6%, au lieu de 3,8%, comme initialement projeté». Par ailleurs, les secteurs qui seront impactés par cette crise seront ceux du «pétrole et services pétroliers, le tourisme, l’hôtellerie et restauration, les industries du bois, les BTP, le transport de passagers et le commerce hors biens alimentaires».

En ce qui concerne la demande, «le ralentissement par au rapport aux objectifs de la loi de finance initiale s’expliquerait par la baisse de la demande locale, en lien avec la réduction attendue des investissements publics et privés, la baisse de la consommation et le repli de la demande internationale des biens exportés», a insisté le directeur général de l’Economie et de la politique fiscale. Pour d’amoindrir l’impact économique de la crise sanitaire, ce dernier affirme que le gouvernement a pris des mesures salvatrices.

Celles-ci sont marquées selon lui, par la «préservation des activités vitales pour notre économie, notamment les secteurs exportateurs ainsi que le maintien en marche des banques et assurances». Sur le plan fiscal, «les entreprises seront accompagnées à travers la réduction de 50% des patentes et de l’impôt synthétique libératoire pour les petits commerçants et les entreprises de services à la personne», a assuré Jean-Baptiste Ngolo Allini.
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