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Le nouveau coronavirus se propage rapidement à travers le monde depuis la fin de l’année dernière (étude)
Publié le jeudi 7 mai 2020  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Premier cas de coronavirus en Afrique subsaharienne a été confirmé au Nigeria
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Le nouveau coronavirus s'est largement répandu dans le monde depuis la fin de l'année 2019 et un unique "patient zéro" est introuvable dans la plupart des pays, selon une dernière étude de l'Institut de génétique de l'University College de Londres (UCL).

L'étude a identifié 198 mutations génétiques récurrentes dans le virus en passant au crible les génomes de plus de 7.500 virus venus de patients infectés à travers le monde, a signalé mercredi l'UCL dans un communiqué.

Les mutations récurrentes détectées pourraient indiquer une adaptation continue du virus à son nouvel hôte humain, d'après l'étude publiée dans la revue Infection, Genetics and Evolution.

"Les résultats s'ajoutent à un ensemble croissant de preuves que les virus du SARS-CoV-2 (nouveau coronavirus) partagent un ancêtre commun depuis la fin de 2019, ce qui suggère que c'est à ce moment que le virus s'est transmis d'un précédent hôte animal à l'homme", selon le communiqué.

"Cela signifie qu'il est très peu probable que le virus causant le COVID-19 ait circulé longtemps chez l'homme avant d'être détecté pour la première fois", a-t-il ajouté.

L'étude met en évidence la façon dont le virus peut s'adapter et évoluer chez ses hôtes humains, ce qui fournit des indices pour la "conception directe de médicaments et de vaccins".

Certaines parties du génome du virus présentaient très peu de mutations, car celles identifiées n'y étaient "pas réparties de manière égale". Les chercheurs ont déclaré que ces parties invariantes du virus pourraient constituer de meilleures cibles pour le développement de médicaments et de vaccins.

"Un défi majeur pour vaincre les virus est qu'un vaccin ou un médicament peut se révéler inefficace dans le cas où le virus a muté. Si nous concentrons nos efforts sur les parties du virus qui sont moins susceptibles de muter, nous avons de meilleures chances de développer des médicaments qui seront efficaces à long terme", a indiqué le principal co-auteur, le professeur François Balloux de l'UCL dans le communiqué.

"Nous devons développer des médicaments et des vaccins qui ne pourront pas être facilement éludés par le virus", a-t-il ajouté.
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