Un mois après son lancement, la remise des offres des entreprises concernant le Projet de développement des infrastructures locales (PDIL II) a été repoussée au 18 mai par la Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (TIPPEE). Le report est motivé par la crise sanitaire actuelle.
La Commission nationale des Travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (TIPPEE) vient de reporter de deux semaines, la remise des offres des entreprises sur le Projet de développement des infrastructures locales (PDIL II). Le report est dû à la crise sanitaire en cours.
Financé par la Banque mondiale, le PDIL II porte sur les travaux de préfabrication et de livraison des pavés et bordures dans le cadre des travaux de pavage et d’assainissement des voiries prioritaires dans la commune de Libreville.
Le premier appel de ce projet lancé le 2 avril dernier, avait fixé la date limite des remises des offres des entreprises au 4 mai. Compte tenu de la crise sanitaire liée au Covid-19 limitant l’accès des entreprises aux services délivrant les documents des soumissions, la Commission nationales des TIPPEE a décidé de reporter de deux semaines la remise des offres des entreprises soumissionnaires.
Dans un communiqué publié pour la circonstance, la Commission nationale des TIPPEE promet de tenir la prochaine séance d’ouverture à la date indiquée, dans la salle de réunion habituelle, «dans le respect strict des dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de l’application des mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19». Pour permettre aux entreprises d’avoir un complément d’informations la Commission nationale de TIPPEE les a invitées à contacter le service approprié au +241 11731963.
Fiancée à hauteur de 59,6 milliards de francs CFA par la Banque mondiale, la deuxième phase du PDIL vise à améliorer les infrastructures des quartiers précaires des chefs-lieux de provinces du Gabon et d’améliorer l’environnement commercial et financier des PME par le renforcement de leurs capacités techniques et managériales. Prévue durer cinq ans, elle vise également à renforcer et réformer les municipalités, afin d’améliorer leur capacité opérationnelle et leur gouvernance, dans le but de mieux les préparer à assumer la décentralisation.