C’est au cours de la 36ème conférence de presse quotidienne du comité de pilotage et du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (COPIL-Coronavirus), que son porte-parole, le Dr Guy-Patrick Obiang Ndong a tenu à sensibiliser sur l’importance de la restriction des déplacements non-essentiels. Une consigne qui vise notamment à protéger les personnes présentant des comorbidités c’est-à-dire des pathologies susceptibles d’être des facteurs de risque en cas de contamination.
C’est un rappel qui intervient seulement quelques heures après que le gouvernement eut communiqué sur les nouvelles mesures plutôt allégées du confinement du Grand Libreville. À l’heure où les transports en commun sont de nouveau autorisés à circuler et, les petits commerces, à réouvrir, le COPIL-Coronavirus a voulu appeler à la responsabilité « individuelle et personnelle » de chacun.
Si la consigne vise à contenir le plus possible la propagation, elle vise surtout à protéger les personnes à la santé fragile et présentant des comorbidités. « Se déplacer doit se faire s’il est véritablement essentiel (…) Les balades doivent aujourd’hui être interdites, parce que c’est en allant se balader inutilement qu’on attrape la maladie dehors (…) Et lorsque la maladie est à la maison, ce sont nos familles, ce sont les personnes qui ont l’hypertension artérielle, le diabète et toutes les autres maladies que nous mettons en danger », a lancé Dr Guy-Patrick Obiang Ndong.
Appréhendant dors et déjà certains comportements jugés « à risque » durant ce confinement partiel et géographique, le porte-parole du COPIL-Coronavirus a ainsi appelé toutes ses personnes qui ont des comorbidités, pouvant facilement basculer « de phase simple à la phase aiguë » à dire « non aux visites non-essentielles ».