S'il y a une période à la faveur de laquelle l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) devrait intensifier ses activités, c’est bien en ces temps de crise sanitaire mondiale liée au Covid-19. D’autant que ce moment serait mis à profit par certains opérateurs économiques présumés véreux, pour écouler des produits et autres denrées alimentaires de mauvaise qualité.
Pour s’assurer de ce que les aliments mis à la disposition des consommateurs sont sains, sûrs, salubres et nutritifs, l’Agence a déployé ses personnels, vendredi 24 avril dernier, dans les boulangeries, superettes, épiceries et autres grandes surfaces. Sauf que le constat effectué par les contrôleurs sanitaires et phytosanitaires est mitigé. Et pour cause. Les bonnes pratiques d’hygiène alimentaire (BPH) ne sont pas toujours respectées à la lettre.
En effet, parmi les boulangeries passées au crible, les professionnels de la sécurité alimentaire se sont d’emblée imprégnés de la disparité qui prévaut entre les établissements agréés par l’Agasa et ceux hors-norme. Au sein des derniers cités, les activités se déroulent parfois dans une insalubrité patente.
Certaines superettes inspectées, notamment au marché Banane du Pk-8, font, quant à elles, montre de laxisme, en ne priorisant pas l’application des gestes barrières dans la gestion des clients. Sur les lieux, les équipes constituées de vétérinaires inspecteurs et d’ingénieurs agro-alimentaires, entre autres, ont alors procédé au retrait de quelques produits avariés. Du côté des grandes surfaces, à l’instar de Prix Import, il n’y avait en revanche rien à signaler.