Dix jours après le lancement des activités de la Banque alimentaire, le ministère des Solidarités nationales revendique la distribution de 20 424 bons au total dans plusieurs quartiers du Grand Libreville. La valeur monétaire de cette aide aux populations vulnérables est évaluée, ce vendredi 24 avril, à près de 505 millions de francs CFA.
Lancée 10 jours plus tôt, la distribution des bons alimentaires dans le cadre des activités de la Banque alimentaire a impacté 93 742 personnes au total dans plusieurs quartiers du Grand Libreville. Le bilan d’étape fait ce vendredi par le ministère des Solidarités nationales révèle également que 20 424 bons alimentaires ont été distribués ces derniers jours, dont 7 133 pour la seule journée du jeudi 23 avril. A l’occasion, la ministre Prisca Nlend Koho a tenu à distribuer elle-même des kits et des bons au quartier Kinguélé, réputé être l’un des plus dangereux de la capitale.
Au 24 avril, selon Tony Engouma, porte-parole de la Banque alimentaire, la valeur monétaire des bons et des kits alimentaires mis à la disposition des ayants droit est estimée à 504 975 000 de francs CFA. À ce jour, 17 122 ménages ont été visités par les bénévoles chargés de la distribution de l’aide alimentaire.
Si la Banque alimentaire avait difficilement lancé ses activités le 14 avril dernier avec seulement 3 000 bons d’achat mis à sa disposition par le groupe Ceca-Gadis, partenaire de l’État dans cette opération, le ministère des Solidarités nationales informe qu’il est en possession, depuis le 22 avril, de la totalité des 60 000 bons prévus pour la durée de ses activités sur le terrain.
Tony Engouma affirme par ailleurs que, «contrairement aux idées véhiculées par les médias sociaux, les agents distributeurs ne qualifient pas ceux qui sont bénéficiaires des bons ou des kits à un critère lié au standing de la maison. Ils identifient le ménage puis remettent un bon ou un kit alimentaire selon que la famille enquêtée correspond à une des cibles».
La distribution des bons ou des kits alimentaires bénéficie essentiellement aux personnes vivant avec un handicap, aux veuves et orphelins en situation de détresse, aux retraités, aux personnes âgées, aux familles vulnérables et aux personnes en situation de détresse du fait du confinement, précise le ministère des Solidarités nationales.