Cette mesure s’inscrit notamment, mais pas uniquement, dans le cadre de la riposte contre le nouveau coronavirus, dont le Gabon est considéré en Afrique comme l’un des bons élèves.
Hier, mardi 21 avril, le Ministre de la Santé, le Dr. Max Limoukou, s’est rendu au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, qui figure parmi les établissements les plus en pointe, aux côtés de l’Hôpital d’instruction militaire d’Akanda, dans la lutte face au Covid-19.
Objectif : lancer une vaste « opération de lutte anti-vectorielle », dans le jargon médical, c’est à dire de désinfection. Une initiative qui permet de lutter contre la propagation du Covid-19, menace sanitaire numéro un aujourd’hui au niveau mondial, mais pas seulement.
« L’hôpital étant un milieu où l’on retrouve des infections nosocromiales, il est donc nécessaire d’effectuer la désinfection, la désinsectisation et la dératisation afin d’éliminer les différents vecteurs de microbes et leurs sites de pontes », a fait observer le ministre de la Santé.
La désinfection du milieu hospitalier est en outre un élément essentiel de la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme selon l’OMS, la lutte anti-vectorielle permettant de réduire ou d’interrompre la transmission lorsque les surfaces traitées sont suffisamment importantes.