C’est l’une des conséquences de la pandémie Covid-19 qui touche actuellement le monde et le Gabon actuellement. Dans un contexte de confinement qui nécessitait des décisions fortes, le monde du sport notamment du football, s’est subitement retrouvé à l’arrêt dans sa globalité, imposant une diète à ces athlètes qui se retrouvent aujourd’hui sans le sous à l’heure où ils en ont le plus besoin. Au Gabon, ces sportifs sont plus que jamais laissés pour compte.
Confinement du Grand Libreville, interdiction de rassemblements, championnats de première et deuxième divisions à l’arrêt, joueurs en chômage technique, tout ceci dans un contexte d’incertitude. Voilà à quoi ressemble la situation actuelle dans le football gabonais en ces temps de crise liée à la pandémie de Covid-19.
En effet, cette situation qui prévaut actuellement dans le football gabonais, exacerbe la situation déjà délicate de nos footballeurs locaux habitués aux impayés et qui en temps normal, ont déjà beaucoup de mal à toucher leurs salaires. Éprouvant d’énormes difficultés en ces temps de crise, ces derniers apparaissent comme de véritables laissés pour compte.
Evoquant cette situation chez nos confrères de So Foot, l’ancien international gabonais et capitaine des panthères du Gabon Paul Ulrich kessany, a réagi en indiquant « je peux vous garantir, en me basant sur les différents retours que je parviens à obtenir, que la situation d’une grande majorité des joueurs est précaire ». Ces « joueurs dont les contrats de travail sont quasi inexistants » se retrouvent donc à la merci de dirigeants estimant que « comme il n’y a pas de compétition, ils n’ont pas à payer les salaires » a–t-il renchéri.
Simplement désireux de vivre décemment de leur passion comme c’est le cas dans de nombreux pays voisins, ces athlètes dont certains portent les couleurs du pays lors des rencontres internationales, se retrouvent donc sans solde. Alors même que celui-ci ne paie pas de mine, puisqu’il oscille généralement entre 150 000 FCFA pour la plupart, et 600 000 pour les plus chanceux. Une situation qui devrait interpeller le ministre en charge de ce département.