Qu’attend-on véritablement de notre ministère de l’Education nationale en cette période de coronavirus ? Quid des inspecteurs pédagogiques, des syndicats, de la direction des examens et concours cogitent de fond en comble sur un scénario de sortie de crise qui épargnerait cette épée de Damoclès déjà suspendue sur la tête des apprenants ?
Il est agaçant d’entendre les agents du monde éducatif se mettre à persifler sur les analyses, les remarques et les appels à la riposte comme si eux étaient des extra-terrestres qui ne seraient pas touchés face à cette pandémie qui laisse des centaines de milliers de personnes hospitalisées, sinon éteintes.
Les défis de l’éducation doivent converger avec les perspectives des autorités qui financent tout, dommage en cette période de crise sanitaire. On a beau être pressé pour apprendre, mais apprendre où et avec qui ? Seule l’évolution normale de la pandémie est une hypothèse qui éloignerait de l’année blanche.
Pas étonnant de constater que la méthode dégueulasse de va-t-en-guerre ne tient pas compte de la gravité de cette maladie invisible et mystérieuse. Le seul plan demeure dans les mesures barrières.
A l’évidence, le confinement bien respecté et les exigences d’hygiène peuvent nous éviter le spectre d’une année blanche au Gabon. C’est encore une nébuleuse médicale pour les recherches. A nous de rester à la maison et à observer ce mauvais vent passer.