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Gabon: Maganga Moussavou refuse 4 milliards pour faire un coup d’Etat à Ali Bongo
Publié le jeudi 16 avril 2020  |  GabonMediaTime.com
Pierre
© Autre presse par DR
Pierre Claver Maganga Moussavou, ancien Vice-président de la République, président du Parti social-démocrate (PSD)
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C’est un fait d’une gravité extrême qu’à révélé sur les ondes de Radio Gabon l’ancien Vice-président de la République Pierre-Claver Maganga Moussavou. Selon ce dernier, l’ancien directeur de cabinet du président de la République Brice Laccruche Alihanga aurait été à l’origine d’une tentative de prise de pouvoir et lui aurait proposé la somme de 4 milliards de Fcfa pour trahir Ali Bongo.

Alors que le président de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) est toujours détenu à la prison centrale de Libreville pour des faits de détournement de fonds, concussion et blanchiment de capitaux, le leader du Parti social démocrate (PSD) aura profité de son passage sur les ondes de Radio Gabon pour enfoncer le clou contre Brice Laccruche Alihanga. Pierre Claver Maganga Moussavou a révélé que ce dernier ambitionnait prendre le pouvoir.

En direct et sans sourciller, l’ancien vice président a relaté les contours de ce complot. « Lorsque le président de la République est tombé malade, il m’a demandé d’être dans son camp. Moi Vice-président de la République. Tout opposant que j’étais, je devais respecter mon serment et être loyal vis-à-vis du chef de l’État. Et encore aujourd’hui, je l’assume », a-t-il déclaré. Dans le même temps il a révélé que l’ancien directeur de cabinet du président de la République lui aurait même proposé un montant faramineux pour « être dans son camp ».

« Monsieur Brice Laccruche Alihanga a souhaité me donner droit à 4 milliards pour que je sois dans son camp, j’ai dit non. Et vous savez ce qu’il s’est passé ? », a-t-il indiqué. Pis Pierre Claver Maganga Moussavou a révélé qu’il aurait reçu des menaces après son refus, précisant même que l’affaire du Kevazingogate aurait été montée de toute pièce pour procéder à son limogeage de la vice-présidence de la République. « on a instrumentalisé un journaliste pour dire que monsieur Maganga Moussavou était chef de gang du Kevazingo et c’est ainsi que je ne sais pas comment ça s’est passé, j’ai été limogé », a-t-il soutenu.
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