"Seuls les services dont l’exercice est jugé nécessaire au fonctionnement de l’État et à la vie des institutions sont autorisés à fonctionner dans les limites des mesures de prévention de lutte contre l’épidémie", a déclaré d’un ton ferme Julien Nkogue, le Premier ministre du Gabon.
Il a lancé, le 10 avril dernier, la mise en quarantaine totale de la capitale gabonaise.
C’est donc depuis le 12 avril à 24 heures que Libreville s’est barricadée. Plus de 2.000 agents de forces de défense et de sécurité quadrillent la ville. Les entrées et les sorties des quartiers populaires sont filtrées par gendarmes et policiers.
Jérôme Mba, habitant du quartier Mindoumbé, explique comment il a dû s’accommoder de ces contrôles inhabituels dans ce secteur du 3e arrondissement de Libreville. "Ça fait 30 ans que je vis ici. J’ai 60 ans aujourd’hui, donc une moitié passée à Mindoumbé. En aucun moment, j’ai été amené à justifier mon entrée ou sortie du quartier", déclare-t-il.... suite de l'article sur Autre presse