On en sait désormais un peu plus sur le dépistage au Covid-19 annoncé par le président de la République, lors de son dernier message à la Nation.
Vendredi dernier, le ministre de la Santé, Max Limoukou, a décliné à la presse le mode opératoire de ce dépistage censé débuter hier lundi 13 avril. Deux régions sont concernées par cette phase de démarrage : la province de l’Estuaire et celle du Woleu-Ntem, considérées comme les zones les plus impactées à ce jour par la pandémie.
Pour l’Estuaire, une soixantaine de sites de dépistage ont été identifiés. Soit 21 sites au niveau du secteur public civil, 15 dans le secteur civil militaire et 15 autres dans le secteur privé. Max Limoukou précise qu’il est également prévu la mise en place de huit sites mobiles. Pour cette opération, 180 personnels de santé ont été formés et seront répartis dans les différents sites retenus.
Qui est concerné par cette première phase ? Le ministre de la Santé précise que quatre catégories de personnes sont concernées par cette première étape. Il s’agira, d’abord, des personnes ayant séjourné à l’étranger entre le 1er et le 19 mars de l’année en cours, toute personne ayant été en contact avec un sujet atteint du Covid-19, puis les personnes en comorbidité, c’est-à-dire atteintes soit de diabète, VIH ou hypertension. La dernière catégorie comprend les personnes ayant les symptômes de la maladie.
Cette opération de dépistage, dont le démarrage était prévu hier lundi 13 avril, se fera selon une stratégie précise. Il faudra contacter le 1410 pour se faire enregistrer. " Un système de rendez-vous sera organisé pour éviter qu’il y ait un attroupement. C’est via ce système que se fera le dépistage. Il est prévu une vingtaine de dépistages par site et par jour", a précisé le ministre.