Alors que le cas du Gabon était étudié ce jeudi 9 avril par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), celui-ci vient de rendre publique sa décision. Ainsi, pour aider le pays à faire face à la pandémie de COVID-19, notamment aux besoins urgents de financement de sa balance des paiements qui en découlent, l’institution de Bretton Woods a approuvé un décaissement de 147 millions de dollars, soit un peu plus de 88 milliards de FCFA au titre de l’instrument de financement rapide
C’est ce qui ressort du communiqué du conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) rendu public ce jeudi 9 avril au soir. Alors que le Gabon avait sollicité l’institution de Bretton Woods pour un appui en cette période de crise, celle-ci a approuvé un décaissement de 147 millions de dollars soit un peu plus de 88 milliards de FCFA pour le Gabon au titre de l’instrument de financement rapide (IFR).
En effet, ce décaissement qui aidera notamment le pays à répondre aux besoins urgents de financement de sa balance des paiements qui découlent de la pandémie de COVID-19, mais surtout des chocs sur les termes de l’échange et de la chute des prix du pétrole, intervient moins de deux semaines après l’appel lancé par les ministres des finances de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Dans un contexte délicat où la somme de toutes ces difficultés issues de la pandémie de COVID-19, devrait causer de grandes difficultés pour l’économie gabonaise, ce soutien du Fonds « contribuera grandement à satisfaire les besoins de financement extérieur urgents et à préserver l’espace budgétaire nécessaire aux dépenses de santé liées au COVID-19 ». Le Gabon qui a pris un certain nombre de mesures d’endiguement pour faire face à la pandémie, vient donc de recevoir un soutien inespéré.
Soutien qui devrait également aider le pays à catalyser les financements supplémentaires de la part d’autres bailleurs de fonds, malgré l’incertitude qui entoure l’ampleur et la sévérité des chocs auxquels le Gabon sera en définitive confronté. Pour l’heure, « la pandémie de COVID-19 et l’effondrement des prix du pétrole ont affaibli les perspectives macroéconomiques », comme l’a rappelé Mitsuhiro Furusawa, DG adjoint de l’institution, ce qui justifie cet appui.