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Gabon : Mécontent du retard pris dans l’application des mesures destinées à amortir la crise du Covid-19, Ali Bongo Ondimba rudoie Julien Nkoghe Bekalé et ses ministres
Publié le vendredi 10 avril 2020  |  aLibreville.com
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© aLibreville.com par DR
Le premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekalé, lors du conseil des ministres en visioconférence ce jeudi 9 avril 2020
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Lors du Conseil des ministres qui a eu lieu ce jeudi 9 avril par visioconférence, le président de la République a fustigé dans des termes très durs la lenteur du gouvernement dans l’exécution des instructions qu’il a donné vendredi dernier en vue de la mise en oeuvre des mesures sociales et économiques destinées à atténuer l’impact sur les populations et les entreprises de la crise liée au Covid-19.

En substance, le chef de l’Etat a reproché au chef du gouvernement et aux ministres leur absence de réactivité dans la mise en oeuvre du plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA qu’il a annoncé la semaine dernière. Mais aussi leur peu d’entrain à en assurer la promotion auprès des populations concernées. « Le gouvernement doit accélérer », a tonné sur sa page Facebook le numéro un gabonais.

Ali Bongo est d’autant plus courroucé que la batterie de mesures annoncées il y a bientôt une semaine a fait l’objet d’un travail intensif avec les différents ministres et les directeurs d’administration centrale les quinze jours qui ont précédé les annonces.

Ces dernières jours, des critiques, de plus en plus nombreuses, se sont exprimées sur l’absence de véritable mise en oeuvre des mesures annoncées par le président, suggérant qu’allocution présidentielle n’était en réalité qu’un « vaste coup de communication ».

« On s’est fait souffler dans les bronches », concède, penaud, un ministre. « Si on ne change pas de braquer, c’est sûr, certains d’entre nous vont sauter lors du prochain conseil des ministres », confie un autre.

Les ministres sont désormais avertis. Il leur faut relever les manches et presser le pas. Car la crise, elle, n’attend pas. C’est aujourd’hui qu’elle frappe, et durement.
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