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Mesures présidentielles : Mvou Ossialas questionne Ali Bongo
Publié le lundi 6 avril 2020  |  Gabon Review
Wilfried
© Autre presse par DR
Wilfried Erisco Mvou Ossialas
Le président de la Confédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées (Cosyrefa)
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Les nouvelles mesures annoncées par le président Ali Bongo, le 3 avril dernier, pour contrer les effets du Coronavirus ne cessent de provoquer des réactions. Le président de la Confédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées (Cosyrefa), Wilfried Erisco Mvou Ossialas, interpelle le chef de l’État sur la faisabilité de certaines de ces annonces, notamment en ce qui concerne les travailleurs et le secteur informel.

Le président de la Confédération des syndicats des régies financières et des administrations assimilées (Cosyrefa) est monté au créneau, quelques heures après l’adresse du chef de l’État sur de nouvelles mesures pour faire face au Covid-19. Dans un audio abondamment relayé sur les réseaux sociaux, Wilfried Erisco Mvou Ossialas interpelle le président Ali Bongo sur le lourd tribut que doit «encore payer les travailleurs», mais aussi sur la non-prise en compte «des Gabonais qui se débrouillent».

«Nous avons l’impression que le président a mis une marmite au feu, est allé s’assoir et une heure après, il est venu et constate que le feu n’a jamais été allumé, simplement parce que la bouteille de gaz est terminée», a fait remarquer le président du Cosyrefa.

Ce dernier estime que, «avant de demander aux Gabonais de faire l’effort de solidarité, que nous ne condamnons pas pour lutter, ensemble, contre le Covid-19, nous pensons qu’il aurait été nécessaire et primordial, pour ne pas dire fondamentale, que vous puissiez clairement nous dire ce qui en est». «Nous pensons que le peuple gabonais a déjà trop payé le lourd tribut de la solidarité nationale», a-t-il déclaré, se demandant pourquoi à chaque fois, c’est aux Gabonais et plus précisément aux travailleurs qu’il faut faire payer le lourd tribut des détournements massifs des deniers publics.

«Ne serait-il pas possible que les 85 milliards ou les 1300 milliards détournés sous le règne de votre ‘’Messager intime’’ puissent servir à la solidarité dans le cadre de la lutte contre la Covid-19?», a-t-il interrogé, se demandant «s’il faudrait encore faire payer aux compatriotes, aux travailleurs gabonais la solidarité que nous avons toujours manifestée».

Le Gabon refuse le vaccin que les Occidentaux

À propos de la possibilité d’un vaccin qui pourrait être testé en Afrique, Wilfried Erisco Mvou Ossialas souhaite avoir la position du chef de l’État. «Nous vous attendions que vous puissiez prendre position quant aux fameux vaccins que les Occidentaux, les Européens, ces perfides trompeurs, veulent nous imposer en Afrique», regrettant le fait que le président n’ait rien dit sur ce sujet.

«Est-ce que vous êtes d’accord pour le vaccin qui viendra encore davantage contaminer les Gabonais et les Africains?», a-t-il interrogé, invitant Ali Bongo à prendre position «en disant que dans votre pays, dans notre pays, le Gabon, il n’y aura pas de vaccin importé». «Nous ne sommes pas des cobayes, nous ne sommes pas une terre d’expérimentation», a-t-il déclaré.

Le président du Cosyrefa aborde également le cas des travailleurs du secteur informel. «Monsieur le président, quelle est cette économie qui peut se relancer sans tenir compte du secteur informel?», a-t-il demandé, notant qu’il s’est penché sur le cas des Gabonais économiquement faibles (GEF), mais n’a eu aucun regard sur «des Gabonais qui se débrouillent, des Gabonais qui ouvrent les bars, qui ont de petites activités et dont toutes ces activités ont été fermées». «Ils attendent jusqu’aujourd’hui les mesures d’accompagnement», a-t-il précisé.

Pour Wilfried Erisco Mvou Ossialas, «les Gabonais n’ont rien compris et les travailleurs, non plus». Il suggère au chef de l’Etat de prendre de décisions courageuses, claires et précises parce que le gouvernement actuel a suffisamment montré ses limites.
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