Président d’Ensemble pour la République, Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, a fait constater au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba que la pandémie du Covid-19 a mis à nue la très forte dépendance du Gabon de l’extérieur sur le plan alimentaire.
Pour sortir de cette dépendance, Dieudonné Minlama Mintogo, suggère au numéro un gabonais de faire de l’agriculture « une urgence nationale » et surtout de mettre en œuvre « un plan d’urgence agricole ambitieux ».
Selon la FAO, le Gabon dépense environ 300 milliards de FCFA par an pour importer des produits alimentaires.
Le Gabon importe d’Afrique l’essentiel des fruits et légumes consommés dans la capitale. Les produits carnés surgelés sont importés massivement d’Europe et d’Amérique du sud alors que les pays asiatiques inondent le marché gabonais de riz et matières grasses.
Le projet graine lancé en février 2015 pour booster la production des principales spéculations agricoles très consommées dans le pays (manioc, banane et piment) semble marquer le pas. L’engouement n’est plus comme au départ.