C’est ce qu’indique La Lettre du Continent dans sa dernière livraison, ce mercredi 1er avril.
« Sans le déclenchement de la pandémie qui a bousculé l’agenda de l’institution, la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, aurait dû approuver le 31 mars un prêt de 34 millions d’euros au bénéfice du Transgabonais, le chemin de fer opéré par Eramet, via sa filiale Setrag, entre le port d’Owendo et la mine de manganèse de Moanda dans le Haut-Ogooué », indique le bi-mensuel panafricain.
Celui ajoute que « ce prêt devait s’accompagner de la syndication par la SFI d’un second prêt de 22,5 millions d’euros auprès des banques privées, et d’un troisième prêt de 44,7 millions d’euros émanant de Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD). »
Soit au total quelque 101,2 millions d’euros pour réhabiliter le chemin de fer entre Franceville et Owendo afin de permettre le passage de 16 trains par jour.
Pour rappel, la SFI a déjà prêté 82 millions d’euros à la Setrag en 2017 pour réhabiliter le tronçon Moanda-Franceville.