Dans sa volonté de sécurisation et de numérisation des documents des transports terrestres en territoire gabonais, évoquée en septembre 2009, lors d’un atelier organisé à Libreville, le ministère des Transports avait invité les petites et moyennes entreprises et industries à réfléchir pour que le permis de conduire, la carte grise, les licences de transport, soient réduits en format ID. C’est-à-dire en macaron, gérés par une application qui centralisera toutes les données dans une seule base.
Une démarche avait été entreprise en vue d’aboutir à l’identification d’un seul fournisseur ou prestataire ayant les compétences techniques et technologiques capables de traduire la volonté du gouvernement en action concrète et applicable.
Selon le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), Emmanuel Marcos Zue, une consultation publique a été lancée par voie d’appel d’offres des entreprises pouvant prétendre accompagner les autorités du ministère des Transports dans cette démarche de modernisation. "Des PME internationales et locales se sont bousculées pour répondre à cet appel d’offres, et environ 4 entreprises sont arrivées en tête. L’admission à cet appel d’offres était conditionnée par le paiement d’un montant de deux millions de francs et la présentation d’un avant-projet dont la réalisation nécessitait un investissement minimum de 20 millions par impétrant", a-t-il rappelé.
Ne voyant pas les choses évoluer jusqu’alors, Emmanuel Marcos Zue a donc, au cours d’une rencontre avec la presse, appelé le ministère des Transports "à organiser une consultation auprès des quatre PME qui restent dans l’attente d‘une suite à cette procédure qui a été honorée par les entreprises en toute transparence".