En vue de soutenir efficacement les pays africains dont les économies pâtissent de la crise économique née de la pandémie de Covid-19, la Banque africaine de développement (BAD) vient de lever un montant record de trois milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à travers un emprunt obligataire social. Cet emprunt de référence devrait permettre à la BAD d’apporter des réponses flexibles visant à réduire les effets économiques et sociaux de la pandémie de Covid-19 sur ses pays membres régionaux.
C’est ce qui ressort d’un communiqué de la Banque africaine de développement (BAD) parvenu à notre rédaction. Dans l’optique d’apporter des réponses flexibles visant à réduire les effets économiques et sociaux de la pandémie de Covid-19 sur ses pays membres régionaux et d’atténuer ses effets sur les populations africaines, l’institution panafricaine vient de lever sur les marchés internationaux, un emprunt de référence d’un montant record de 3 milliards de dollars.
En effet, dénommé « Combattre le COVID-19 », cet emprunt obligataire social qui a remporté un vif succès auprès d’investisseurs de premier plan, est notamment destiné à atténuer les effets du Covid-19 sur les économies du continent. A travers cet emprunt, la BAD démontre sa volonté d’apporter des réponses flexibles visant à réduire les graves effets économiques et sociaux de la pandémie de Covid-19 sur ses pays membres régionaux et sur le secteur privé africain.
A travers cette levée de fonds de référence, le groupe de la BAD, entend contribuer à aider le continent en cette « période critique où il est à un moment où elle doit relever les défis induits par le Covid-19 » comme l’a souligné son président Akinwumi Adesina. Cette émission obligataire « Covid-19 », révèle également la capacité financière et la confiance des investisseurs, en cette institution qui est « là pour l’Afrique et pour lui apporter rapidement un soutien important ».
« A un moment où la volatilité des marchés est sans précédent » comme l’a rappelé George Sager, directeur exécutif de l’activité de syndication SSA chez Goldman Sachs, la BAD a donc su braver les marchés de capitaux et lever des volumes importants destinés à aider le continent africain. Cette enveloppe qui devrait être redistribuée par pays en fonction du niveau d’impact, devrait aider ces pays à faire face à la dépression à venir.