Vivant, pour la plupart, grâce à la vente de leurs produits aux abords des trottoirs ou en plein air au marché de Mont-Bouët ou ailleurs à travers Libreville ou à l'intérieur du pays, les commercants des produits essentiels (alimentaires notamment) vont devoir réviser leur programme d'actvités. Et ce, en fonction du couvre-feu décidé par le gouvernement pour limiter la propagation de la pandémie du coronavirus.
En effet, dans une note circulaire signée du maire de la commune de Libreville, Léandre Nzue, les horaires d'ouverture des commerces ont été modifiés. Ainsi, depuis le 23 mars dernier, "l'horaire d’ouverture des marchés est de 6 heures à 15 heures", selon la note municipale . En outre, précise le communiqué , "tous les commerçants des produits et denrées alimentaires installés sur les trottoirs ou les devantures de magasins sont invités à regagner sans délai l’intérieur des marchés, pour y occuper des étals vides en respectant la distance de sécurité (1m)."
Dans cette optique, selon un agent rencontré sur le terrain, les autorités municipales invitent "les commerçants à respecter les nouveaux horaires fixés, car c'est pour réduire les risques de propagation du coronavirus dans notre pays".
Ces nouveaux horaires de travail entraînent, de ce fait, d'autres mesures telles que "la fermeture totale et sans délai de tous les magasins situés dans les marchés, à l’exception de ceux intervenant dans l’alimentation ", conclut le communiqué du premier magistrat de la ville de Libreville.