Libreville, Vendredi 27 Mars 2020 (Infos Gabon) – La survenance de la pandémie du Coronavirus combinée à l’effondrement des cours du pétrole pourrait impacter négativement le Produit intérieur brut.
C’est un secret de Polichinelle. Depuis l’apparition de la pandémie du Coronavirus en Chine en décembre 2019 qui a entraîné la chute des cours du baril, l’économie mondiale est en crise. Nombre de places boursières à travers le monde sont en chute libre. C’est un véritable déluge qui s’abat sur la planète toute entière. A ce jour, le coût du baril se situe à 25 dollars, l’une des plus grosses dégringolades depuis les trente dernières années. D’où la crainte de plusieurs économistes qui prédisent des lendemains peu rassurants pour les pays dont l’essentiel des ressources repose sur la manne pétrolière.
A l’instar de plusieurs pays du continent jadis gâtés par les retombées de l’or noir, le Gabon pourrait y laisser aussi quelques plumes. Le Conseil de l’Atlantique lui prédit par exemple des pertes pouvant atteindre 10% du Produit intérieur brut (PIB) au cours de l’année 2020. «Des milliers d’Africains et d’expatriés vont être licenciés dans les pays producteurs de pétrole, alors que les entreprises ferment leurs plates-formes de forage et abandonnent ou suspendent les projets. Nous devons faire face à la réalité car ces temps sont sans précédent. L’incertitude est encore plus frustrante pour les compagnies pétrolières et les travailleurs», lance, pessimiste, NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie.
Une situation peu enviable pour le Gabon qui, grâce à un nouveau Code des hydrocarbures en vigueur depuis juillet 2019 et qui se veut attrayant, envisage le parachèvement de son 12e appel d’offre portant sur la mise aux enchères des 35 blocs pétroliers de son bassin sédimentaire.
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