Le chef de l’Etat gabonais souhaite une concertation avec ses homologues par visioconférence pour échanger sur la crise sanitaire de l’heure et les conséquences qui pourront en découler.
L’heure est grave et il faut se dépêcher pour ne pas être désagréablement surpris par les évènements. Ali Bongo Ondimba qui a pris la pandémie du Coronavirus à bras-le-corps et qui en a fait la priorité de l’heure, pense qu’il faut s’attaquer au mal avant qu’il ne se répande et commette des dégâts que nul ne pourra réparer. C’est dans cette optique que le président gabonais, dont la stratégie de lutte contre le COVID-19 fait des émules au-delà des frontières nationales, entend proposer à ses pairs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) un sommet extraordinaire par visioconférence pour contenir la propagation de la pandémie.
Mais, le locataire du Palais du bord de mer entend au préalable se référer à son homologue du Palais d’Etoudi à Yaoundé, Paul Biya, président en exercice de la CEMAC. Les chefs d’Etat de la sous-région en profiteront également pour parler de la chute des cours du pétrole consécutive à l’avènement de cette pandémie déclaré en Chine en décembre 2019.
A en croire le magazine panafricain Jeune Afrique, «les présidents doivent, par exemple, décider de l’intervention ou non de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) pour soutenir les économies de leurs pays».