Parmi les dernières mesures prises par le gouvernement, dans le but de barrer la route à la propagation du coronavirus dans notre pays, certaines ont, malheureusement, du mal à entrer en vigueur. Il s'agit, notamment, de la mesure portant interdiction, entre autres, des transports interurbains, jusqu'à nouvel ordre.
En effet, plusieurs transporteurs terrestres, ceux des agences de voyages vers l'hinterland, continuent de passer entre les mailles de cette interdiction. C'est pourquoi, le directeur général du Transport terrestre (DGTT), Anatole Kabounou, a effectué hier une descente sur le terrain pour rappeler à l'ordre ces opérateurs économiques véreux. Il s'est voulu à cette occasion pédagoque pour mieux expliquer aux transporteurs le bien-fondé de cette mesure qui, selon lui, vise aussi bien la preservation de leur santé que celle de la nation tout entière.
Aussi, munies de l'arrêté portant notification de la mesure d'interdiction, entre autres, du transport suburbain des passagers, les équipes de la DGTT ont sillonné les différents points d'embarquement de la capitale.
Une initiative saluée par les transporteurs, mais qui se plaignent du manque de mesures d'accompagnement de la part du gouvernement.
" Nous sommes des pères de famille. Le transport est notre seule activité. Comment allons-nous vivre à présent ? Nous avons des loyers, l'électricité et d'autres charges à assumer", a indiqué Minko Boris, un transporteur routier.