Alors que la pandémie de Covid-19 continue de susciter de nombreuses inquiétudes notamment du fait du ralentissement des importations lié aux mesures de lutte contre sa propagation, les autorités gabonaises tentent de rassurer les populations. Ainsi, présent le 20 mars dernier lors d’une séance de travail, le ministre du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa a indiqué que « l’activité se poursuit comme en temps normal, et qu’il n’y a pas de raison de paniquer ».
En première ligne des produits qui pourraient être amenés à se raréfier dans les semaines à venir du fait des nombreuses mesures de restriction imposées, le Pétrole et ses nombreux dérivés constituent une inquiétude grandissante pour les populations. Ainsi, hormis les exportations qui accusent le coup de la baisse des prix du baril, les importations de carburants notamment du Togo, pourraient également subir les affres du Covid-19. C’est dans ce contexte que le ministre en charge des Hydrocarbures s’est exprimé sur la question.
En effet, présent lors d’une séance de travail le 20 mars dernier, Vincent de Paul Massassa a tenu à rassurer les populations en rassurant notamment sur le fait que « l’activité se poursuit comme en temps normal et qu’il n’y a pas de raison de paniquer ». Le membre du gouvernement a donc invité les Gabonais à la inquiétude en ces temps de « confinement partiel ». Une invite qui reste toutefois à prendre avec des pincettes au regard des retombées néfastes du virus sur le plan économique.
C’est d’ailleurs au regard de ces retombées et de toutes les données exogènes qui gravitent autour de cette pandémie, que Vincent de Paul Massassa à indiqué que le gouvernement restait « vigilant pour éviter toute pénurie de produits pétroliers » tout en « observant les collaborateurs comme SGEPP, les distributeurs ainsi que les marketeurs ». Dans un contexte où le baril de brut s’échange pour à peine plus de 20 dollars, des mesures de soutien pour faire face à la crise sont attendues.