Libreville– C’est un familier des lieux, scout et par-dessus tout présent à toutes les manifestations de la Maison de la Fraternité Saint Jean de Libreville. Il a tenté un cambriolage qui a mal tourné sur la personne de la Soeur Lydie Oyane, dans la nuit du 19 au 20 mars 2020.
Pris de remords, il s’est rendu pour se dénoncer auprès du curé de la paroisse des Rois Mages d’Akébé (Libreville). Lors de son forfait, il reconnaît avoir emporté une somme de 130.000 francs CFA, deux téléphones portables et un trousseau de clés. Il a pris la voiture après avoir refermé la porte laissant sa victime ligotée.
Doit-on dire qu’il a avoué de son propre gré ou qu’il y a été forcé par sa copine à qui il a remis l’argent du péché ? Un crime reste un acte condamnable qui interpelle et dont le sceau du secret entre le prêtre et le confesseur pose un problème de conscience et de responsabilité face à la vie de l’autre.
Mais pour le cas de ce présumé criminel, il ne s’agit nullement d’une confession, acte sacramental entre un prêtre et la personne qui se confesse, sous le regard de Dieu, acte dont le secret ne peut être violé. A la paroisse, il a été reçu par le curé et un catéchiste.
Rappelons que la police judiciaire, appelée n’avait pu constater que cet horrible cauchemar à la Fraternité Saint Jean. Le procureur y était aussi pour l’usage. Mgr Basile Mve Engone a recommandé de porter des prières pour l’âme de cette servante dde Dieu, Soeur Lydie Oyane.