La découverte d’un 4ème cas de contamination au Covid 19, décédé ce vendredi 20 mars 2020 à l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba, aurait conduit quelques jours avant à la mise en confinement d’une trentaine d’employés de la polyclinique El Rapha qui auraient été en contact avec le patient.
Alors que le Gabon vient d’enregistrer son premier décès lié au covid-19, des mesures de suivi ont été aussitôt engagées pour prévenir la propagation de cette pandémie. A l’instar des 27 nouveaux cas suspects mis en confinement, 30 employés de la Polyclinique El Rapha où a été hospitalisé le patient décédé auraient été confinés à leur domicile.
Une mesure qui permettrait, semble-t-il de cartographier l’ensemble des personnes potentiellement infectées et devant être assujetties à un traitement immédiat. Les autorités sanitaires sont d’ailleurs à pied d’oeuvre pour prendre en compte les personnes dans les hôpitaux militaires du PK9 et d’Angondjé habilités pour la prise en charge de ces patients spécifiques.
Il faut dire que le confinement de ces agents bien qu’indispensable aurait dû être appliqué plus tôt par le gouvernement. L’exemple italien devrait d’ailleurs faire école, lorsqu’on sait que c’est la négligence qui a conduit au chaos actuel dans ce pays. Au Gabon de nombreuse voix ne cessent d’appeler le gouvernement à la prise de mesures plus strictes tels que la fermeture des frontières, la suspension totale des vols internationaux ou encore le confinement.