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Me Chancel Guissiga rassurant sur l’issue du procès de son client Noël Mboumba
Publié le vendredi 20 mars 2020  |  Gabonactu.com
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© Autre presse par DR
Me Gildas Chancel Guissiga, avocat conseil de l’ancien ministre du pétrole Noël Mboumba
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Dans une interview paru vendredi dans le quotidien « L’Union », Me Gildas Chancel Guissiga, avocat conseil de l’ancien ministre du pétrole, Noël Mboumba, qui bénéficie d’une liberté conditionnelle depuis le 11 mars dernier après trois mois de détention préventive pour des faits de détournements de deniers publics, concussion, blanchiment de capitaux et associations de malfaiteurs, s’est montré rassurant quant à l’issue du procès de son client.

« Les déclarations de mon client sont pourtant limpides. Il a reconnu avoir exécuté des instructions malveillantes de la part des personnes qui ont profité de leurs positions dominantes. Face à cette déclaration, je peux comprendre que les profanes puissent aller dans tous les sens, mais les initiés savent parfaitement quelles peuvent être les conséquences juridiques de cette déclaration. Dans tous les cas, je réserve mes moyens de défense à la seule juridiction de jugement. Pour l’heure, nous travaillons méthodiquement notre stratégie de défense sans nous disperser », a indiqué avec assurance Me Guissiga.


Pour Me Gildas Chancel Guissiga, cette liberté provisoire qui fait couler tant de salive dans l’opinion, n’est pas une spécificité propre à son client. Elle a été obtenue en application, dit-il, de l’article 143 du code procédure pénale.

« Il y a bien des personnalités de ce pays qui bénéficient actuellement de la liberté provisoire, alors même qu’elles sont poursuivies pour des faits similaires », a-t-il souligné.

L’avocat pénaliste qui jouit d’une notoriété certaine au sein de la profession a martelé que la gravité des faits n’est nullement une preuve de culpabilité et moins encore un écueil à la liberté provisoire. Tout suspect étant présumé innocent avant condamnation par un tribunal ou une cour. Et cela n’est nullement propre du Gabon.

« En France, l’épouse Balkany était inculpée au même titre que son mari pour des faits tout aussi graves, mais laissés en liberté provisoire et les exemples sont légion », a-t-il asséné. Non sans rappeler que « la liberté provisoire n’est nullement synonyme d’abandon de charges » et qu’il travaille méthodiquement sa stratégie de défense pour sauver la tête de son client lors du procès.

Camille Boussoughou
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