Un véritable imbroglio au Centre des libéraux réformateurs (CLR). Une confusion découlant de la dernière sortie acerbe du président du Conseil politique, par ailleurs fondateur du CLR, le général retraité, Jean-Boniface Assélé.
Sur les ondes de la radio "Génération Nouvelle", ce dernier a tenu des propos d'une extrême gravité, allant jusqu’à déclarer "le décès du président de la République, Ali Bongo Ondimba". Il n'en fallait pas plus pour susciter l'étonnement du directoire dudit parti. Lequel a tenu à huis clos une réunion extraordinaire pour analyser ce qu'il est convenu d'appeler une "sortie intempestive".
Pendant trois heures, la déléguée générale, Nicole Assélé, et les siens ont devisé sur cette situation. Au sortir dudit conciliabule, un cadre du CLR, qui a requis l'anonymat, n'a pas manqué de fustiger les propos du président du Conseil politique. Non sans manquer de souligner que le général retraité a parlé à titre personnel. "Le directoire du CLR déclare ne pas être concerné, tout en regrettant cette déclaration de nature à semer la confusion", a-t-il déclaré.
Occasion pour ce parti de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence de réaffirmer son indéfectible soutien au numéro un gabonais ainsi qu'aux politiques publiques insufflées au sommet de l'État. "Le directoire appelle ses cadres, militants, sympathisants et alliés à faire montre de vigilance et à ne pas céder aux sirènes de la confusion afin d'œuvrer au rayonnement du parti", appelle-t-il.