S'il n’y a pas de vie, il n'y a pas d'affaires. Plusieurs entrepreneurs l'ont bien compris. Face au coronavirus (Covid-19), les opérateurs économiques exerçant dans le secteur du transport maritime et ferroviaire semblent bien prêts à suivre les mesures de précaution pour lutter contre cette pandémie, dont l’ampleur des dégâts causés à travers le monde ne cesse de progresser.
Dans le secteur maritime, les autorités portuaires appliquent des mesures spéciales. "Nous avons pris un ensemble de dispositions en phase avec ce que le gouvernement a mis en place. Au niveau du port, les équipages de tous les navires qui arrivent sont thermoflashés. Et actuellement, aucun membre de l'équipage n'a le droit de descendre sur le territoire gabonais. Tout le monde reste confiné dans le navire", a indiqué Chrisanthe Boussamba, directeur général adjoint de l'Office des ports et rades du Gabon (Oprag).
Concernant le transport des passagers, les équipes de santé montent à bord, avec leur thermoflash, qui permet de prendre la température de chacun. Il est prévu que les cas suspects soient pris en charge.
La Société d'exploitation du Transgabonais (Setrag), quant à elle, compte environ 1 500 voyageurs par jour. C'est dire que le risque de propagation du virus est aussi élevé dans les voyages en train. Tout d'abord, l'entreprise avait entamé une sensibilisation sur cette pandémie en distribuant des flyers (dépliants) aux passagers. Ensuite, elle a mis en place un dispositif de contrôle de température, comme à l'aéroport. Mais en plus, selon le directeur général adjoint, Christian Magni, une distribution de gels se fait pour permettre aux clients de se nettoyer les mains à plusieurs reprises, comme le recommande l'une des mesures conseillées.