14 589 agents courent le risque de se faire radier des effectifs de la Fonction publique. Ce lot est composé d’agents présentant des dossiers incomplets ou litigieux et ceux non touchés par le recensement biométrique des agents publics lancé le 30 août 2019.
Il ne fait pas bon d’être dans le lot des agents de l’État en situation irrégulière. Prenant acte des résultats du recensement biométrique des agents publics, lancé le 30 août 2019, le Conseil des ministres a menacé, le 16 mars, de radier «les agents dont la situation n’aura pas été régularisée au terme de la période de régularisation fixée du 16 mars au 30 avril».
14 589 agents de l’État sont visés par cette mesure, soit 11 638 agents non recensés et 2 951 agents recensés dont les dossiers sont incomplets ou litigieux. Selon le Conseil des ministres, sur 103 723 agents publics identifiés sur le Fichier unique de référence (FUR), seuls 92 085 agents ont été recensés.
Avant d’en arriver à la radiation des agents publics, le gouvernement a prévu des mesures en amont. Il s’agit de la publication dans le quotidien L’Union et via le site Internet du ministère de la Fonction publique, les noms, matricules et le ministère de rattachement des agents non recensés.
Le gouvernement prévoit également la suspension temporaire, à titre conservatoire, des rémunérations des agents non recensés et l’examen complémentaire des dossiers incomplets ou litigieux ; ainsi que la mise en place d’une Commission ad hoc au sein du ministère de la Fonction publique, pour l’examen des situations des agents non recensés et des dossiers incomplets ou litigieux.