La société Asonha Energie SA a obtenu pour une durée de 30 ans, la concession d’aménagement et d’exploitation de la centrale hydroélectrique de Kinguélé-Aval.
La société Asonha Energie SA détenue à 40% par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et à 60% par le fonds d’investissement Meridiam, a récemment obtenu la concession pour le développement et l’aménagement de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval, situé dans la province de l’Estuaire (Kango).
Selon les conclusions du Conseil des ministres du 16 mars 2020, ce contrat de partenariat prévoit une durée de concession de 30 ans. Le projet quant à lui nécessitera quatre années de travaux pour un coût global de 86 milliards de francs CFA. «Le Conseil des ministres a marqué son approbation à la procédure de négociation directe ayant conduit à la signature du contrat de partenariat public-privé entre l’État gabonais et la société Asonha Energie, relatif à l’aménagement de la centrale Hydroélectrique de Kinguélé-Aval», a indiqué le communiqué final de cette réunion ministérielle.
La concession prévoit pour la société Asonha Energie SA la conception, la construction des ouvrages du projet et la recherche de financement nécessaire auprès des bailleurs de fonds afin d’assurer l’exploitation et l’aménagement de la centrale hydroélectrique tout au long de la période de concession.
Ce projet hydroélectrique de Kinguélé Aval porte sur la réalisation d’une centrale hydroélectrique d’une puissance installée de 57.9 MW et un productible de 400 GW/h, construit sur la rivière M’Bei (Kango) en aval des deux centrales hydroélectriques existantes de Tchimbélé et de Kinguélé, d’une capacité totale de 120 MW. Il permettra de renforcer le réseau interconnecté (RIC) de Libreville qui connait une demande croissante d’énergie.
Le projet a reçu le soutien de la Société financière internationale (SFI), la filiale de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé, de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) et de la Banque islamique de développement (BID).