La première convention nationale du Mouvement des jeunes d’Union et Solidarité (US), prévue du 27 au 29 mars, n’aura plus lieu. Selon l’annonce faite par le porte-parole du parti, le 14 mars à Libreville, ce report vise à «respecter l’interdiction faite par le gouvernement, de tout rassemblement de plus de 50 personnes».
Au cœur de l’actualité nationale depuis quelques jours, le coronavirus a eu raison de la première convention nationale du Mouvement des jeunes d’Union et Solidarité (US). Prévue se tenir du 27 au 29 mars, cette manifestation a été reportée, a annoncé le parti de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, le 14 mars à Libreville.
«En vertu du principe de précaution, le Bureau exécutif a invité le Mouvement des jeunes du parti à surseoir la tenue de leur première convention nationale, destinée à accueillir près de 500 personnes, afin de respecter l’interdiction faite par le gouvernement, de tout rassemblement de plus de 50 personnes», a indiqué le porte-parole d’US.
Une décision qui s’inscrit dans la volonté du parti de soutenir la démarche prudentielle du gouvernement, «qui n’a pas attendu d’éprouver un niveau de contamination communautaire sur son sol pour mettre en place un niveau de vigilance et protection élevée», a souligné Fred Aurèle Zehou Moussock, sans donner de nouvelles dates.
A défaut de tenir les assises de sa première convention nationale, le Mouvement des jeunes d’US reste à la disposition du gouvernement, pour «des activités d’intérêt communautaire allant dans le sens de mieux lutter ensemble contre la pandémie du Covid-19». De pays à risque, le Gabon est passé à une phase endémique avec l’annonce du premier cas de coronavirus sur le territoire nationale, le 13 mars. Aussitôt, le gouvernement a renforcé certaines mesures déjà prises, en vue de prévenir toute épidémie et protéger les populations.
«C’est donc l’occasion d’appeler tous les citoyens à adhérer, sans réserve, aux recommandations prudentielles faites par le gouvernement», a indiqué Fred Aurèle Zehou Moussock. De même, le parti de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a invité les syndicats du secteur de la Santé à une concorde civile, à l’effet de faire corps avec la Nation et soigner les malades : «car on ne peut pas faire grève lorsque le pays est en danger», a conclu porte-parole d’Union et Solidarité.