L’ancien Ministre du Pétrole, Noël Mboumba, qui a bénéficié le 11 mars 2020 d’une liberté conditionnelle après 3 mois de détention préventive à la prison centrale de Libreville pour détournement de fonds publics, concussion, blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs, a reconnu jeudi dans une conférence de presse les faits qui lui sont reprochés.
« S’agissant des fais qui me sont reprochés, je tiens à préciser à l’opinion que j’ai reconnu avoir exécuté des instructions malveillantes de la part des personnes qui ont profité de leur position dominante pour conduire à poser des actes contraires à la loi », a reconnu sans sourcillé M. Mboumba, qui n’a pas révélé les noms des personnes en vers qui il prenait des ordres.
Aussi, Noël Mboumba a-t-il reconnu la disparition des centaines des milliards de FCFA des caisses de la Société gabonaise de raffinage (SOGARA) et de Gabon Oil compagny (GOC), entreprise nationale des hydrocarbures.
En vertu du secret de l’instruction, le proche de Brice Laccruche Alihanga, ancien tout puissant Directeur de cabinet du Président de la République, lui en détention préventive également pour les mêmes faits, n’a pas souhaité communiqué sur le fond du dossier.
Tout en ayant confiance à la justice gabonaise, M. Mboumba, a réitéré son attachement à « la vision et à la politique du Chef de l’Etat son excellence Ali Bongo Ondimba et l’assure de ma total fidélité et de ma loyauté ».
Interrogé par la presse sur les présumés tortures et sévices dont ont fait l’objet le 26 janvier dernier (à 2 h du martin) ses codétenus de la prison à l’instar de Christian Patrichi Tanasa, Noël Mboumba a dit ne pas entendu un quelconque cri de détresse dans ce sens. Par contre, il dit pour son compte avoir bénéficié des « conditions de détention humaines ».