Alors que de nombreuses fédérations nationales l’avaient appelé ce mardi 10 mars, à annuler les rencontres devant avoir lieu dans le cadre des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) compte tenu de la pandémie de Coronavirus Covid-19, la Confédération Africaine de Football (CAF) vient d’annoncer, qu’elle « maintient la programmation de toutes ses compétitions ». Prise en considérant « qu’aucun pays africain n’a été déclaré à haut risque », cette décision ne manquera pas de faire réagir.
Coup de tonnerre dans l’univers footbalistique africain ce mercredi 11 mars. Alors que sa décision concernant la tenue ou non des deux prochaines journées des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) était très attendue au regard du climat d’incertitudes qui prévaut, la Confédération Africaine de football (CAF) vient de surprendre tout son monde, en annonçant par le biais d’un communiqué, qu’elle « maintenait la programmation de toutes ses compétitions ».
En effet, dans un contexte où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient tout juste de déclarer le Covid-19 comme une pandémie, et où de plus en plus de pays africains se déclarent touché par le virus à l’image de la Côte d’ivoire, la décision de l’instance faîtière du football africain a de quoi surprendre. Soulignant « qu’aucun pays africain jusqu’à ce jour, n’a été déclaré à haut risque », la CAF qui dit « suivre de très près l’évolution du Coronavirus à travers le monde et en particulier sur notre continent », a donc décidé que les matchs se joueront.
Dans un contexte où les fédérations européennes (France, Espagne, Italie) multiplient les décisions visant à suspendre leurs championnats à cause du virus, la décision de la CAF a de quoi surprendre. Etant donné que bon nombre de joueurs africains, évoluent dans ces pays aujourd’hui considéré comme foyers de la pandémie, et où certains à l’image d’Aubameyang viennent d’être placé en quarantaine, cette décision pourrait très vite être remise en cause.
Pour l’heure néanmoins, les équipes de l’instance dirigée par Ahmad Ahmad, qui se dit « informée des mesures de restrictions prises par des autorités de certains pays membres avec lesquels elle est en contact pour trouver des solutions au cas par cas, pouvant aller jusqu’à l’organisation de matches à huis clos », vient de prendre une décision. Discutable pour certains, mais qui a au moins le mérite de situer les fédérations qui jusque là était dans l’incertitude.