Les membres de l'organisation non gouvernementale (Ong) "Omanda" n'étaient pas en marge de la célébration, le 8 mars 2020, de la Journée internationale des droits des femmes. Ils ont tenu, à cet effet, au musée national, une conférence de presse au cours de laquelle ils ont interpellé les uns et les autres sur le respect des droits des femmes issues du peuple autochtone.
Cette organisation a, en effet, la particularité de promouvoir les ethnies et les droits des peuples minoritaires et autochtones. Cette journée internationale des droits de la femme était donc une opportunité pour cette Ong d'interpeller les plus hautes autorités du pays sur la situation des femmes issues de ces communautés. Des peuples qui, selon eux, seraient encore marginalisés au moment où l'on parle d'égalité des chances et de respect des droits humains.
"Les femmes autochtones sont confrontées à plusieurs difficultés sociales liées à la pauvreté. Elles sont privées de leurs droits les plus fondamentaux. Elles subissent également des discriminations impactant malheureusement leur autonomie sociale, politique et économique", a souligné Rodrigue Mouckandza Nzaï, coordonnateur général de l'Ong Omanda qui a, par ailleurs, souhaité que les autorités gabonaises prennent des dispositions qui feront valoir les droits fondamentaux des femmes pygmées, à travers le droit à l'éducation, à la santé et à l'insertion sociale.