Le projet Central African Backbone (CAB) mené par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), dans la boucle de sa phase une, interconnectera dans les prochains mois, 26 villes du Gabon à Libreville.
Vingt-six villes des provinces de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué-Ivindo, de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué seront interconnectées à la capitale Libreville par la fibre optique dans le cadre de la phase une de la quatrième composante du projet Central africa backbone (CAB 4) actuellement réalisée à 90%.
L’annonce a récemment été faite par le ministre en charge de l’Économie numérique, Edgard Anicet Mboumbou-Miyakou, au cours d’une réunion de restitution des avancées du chantier du CAB 4 avec les différents partenaires au projet que sont la Banque mondiale, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences du Gabon, la Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (TIPPEE).
Outre l’extension géographique du réseau de fibre optique à travers le déploiement de près de 2 000 km de fibre optique et l’interconnexion de 26 villes de l’hinterland à Libreville, les 10% de la réalisation de la phase 1 du CAB4, intègre aussi la construction d’un Datacenter national subdivisé en deux unités, dont une localisée dans la commune de Franceville (province du Haut-Ogooué) et une autre dans la Zone économique de Nkok (commune de Ntoum, province de l’Estuaire) qui fourniront des services d’hébergement et de stockage de données.
Ce projet répond à une inadéquation entre le fort développement de l’accès aux services de télécommunication et les coûts excessivement élevés de l’accès à Internet qui sont dus en majeure partie à l’absence d’infrastructures haut débit accessibles à un coût raisonnable.