Le 9 mars, les étudiants de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS) ont fermé le portail de leur établissement. Ils réclament le paiement de leur bourse attendue depuis le mois de janvier 2020.
Les étudiants de l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS) sont en colère. Depuis le mois de janvier, ils attendent leurs bourses en vain. Le 9 mars, ils sont montés au créneau pour revendiquer le paiement de leur dû. «Le système de l’INFASS ne nous sied pas. Nous n’avons pas des dates fixes auxquelles on nous reverse nos bourses. Et la bourse que nous attendons, c’est la bourse qu’on devait prendre depuis janvier», a déclaré Franck Massala, représentant les étudiants de l’INFASS.
«De janvier à aujourd’hui, rien n’a été fait. Et nous attendons une deuxième qui devait tomber en avril. Rien n’est fait jusqu’à lors. Raison pour laquelle nous avons fermé le portail pour exprimer notre mécontentement», a-t-il ajouté. Chantant, criant, sifflant, les étudiants ont décidé de faire du bruit pour attirer l’attention du directoire de l’INFASS qui, estiment-ils, est indifférent. «Madame la directrice nous fait comprendre que c’est au niveau du Trésor ce n’est plus à son niveau», a souligné Franck Massala expliquant que le dialogue entre les étudiants et le directoire est biaisé à cause de l’inexistence d’une mutuelle des étudiants de l’INFASS. «Il n’y a pas de mutuelle à l’INFASS, alors que les autres en ont. Si on avait une mutuelle, on devait dialoguer avec elle (Ndlr. Directrice). Ce que nous reprochons à notre directrice, elle ne dialogue pas avec les étudiants que nous sommes. Ce n’est pas bon», a-t-il insisté.
Se plaignant également de ne pas être bancarisés comme ceux des autres écoles et universités, les étudiants de l’INFASS assurent que beaucoup d’entre eux «dépendent de cette bourse». «Les bailleurs ont mis certains étudiants dehors. Un bailleur ne peut pas accepter que vous louiez sa maison en faisant 3, 4 ou 5 mois sans payer», a dit Franck Massala. Les responsables de l’INFASS ont pour leur part, refusé de s’exprimer à ce propos.