Pays membre de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), le Gabon s’est réveillé ce lundi sous le choc de la chute brutale et violente des cours du pétrole, première source des devises du pays.
La chute de 30% sur le prix du brunt enregistrée ce lundi matin a choqué l’administration gabonaise des finances.
Pour comprendre le phénomène qui risque de saper tous les efforts du pays, le ministre de l’Economie et des finances, Jean Marie Ogandanga a convoqué une réunion de crise avec ses principaux collaborateurs avec ses collaborateurs pour déterminer les impacts de cette situation sur l’économie du pays.
A l’issue de cette rencontre, un dispositif de veille mobilisant l’ensemble des administrations du ministère de l’Economie et des finances a été mis en place.
Principal producteur du pétrole en Afrique notamment au sud du Sahara, le Gabon peine à se relever après la crise des matières premières de 2014. Le pays est encore sous la diète imprimée par le Fonds monétaire international (FMI).
Le prix du baril de Brent se situe à environ 35 dollars US contre 70 il y a près d’un mois. L’accélération de cette chute du cours du pétrole est due aux divergences entre les pays producteurs dans un contexte international marqué la propagation de l’épidémie du coronavirus qui entraîne un ralentissement des activités économiques mondiales.