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Fake news : Non, Alexis Ndouna, en prison pour viol présumé sur mineur, n’a pas été libéré
Publié le mardi 10 mars 2020  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par D. R.
Opération scorpion : Alexis Ndouna soupçonné également de détournement de deniers publics
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Ce weekend, le président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG), Georges Mpaga, avait affirmé lors d’une conférence de presse qu’Alexis Ndouna, un homme d’affaires proche du pouvoir, soupçonné de viol sur mineur et placé début janvier en détention à la prison centrale de Libreville, avait été libéré. Des allégations purement mensongères.

En réalité, « M. Alexis Ndouna a été extrait temporairement de sa cellule de la prison centrale de Libreville et conduit sous bonne escorte à l’hôpital pour y subir des soins urgents », a indiqué l’autorité pénitentiaire.

« Une fois les soins prodigués, le prévenu retournera aussitôt en prison », a informé cette même autorité.

Pour rappel, accusé de viol entre autres sur la petite Wally (15 ans), Alexis Ndouna avait été arrêté par Interpol le 3 janvier dernier à Brazzaville au Congo après plusieurs mois de cavale et suite à l’émission d’un mandat d’arrêt international par le Gabon. Il a été depuis placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville. Ndouna est par ailleurs soupçonné d’être à la tête d’un vaste réseau de proxénétisme.

« Les prédateurs sexuels comme Alexis Ndouna sont libérés, nous sommes face à une crise de la justice au Gabon », avait dénoncé ce weekend Georges Mapaga. Des déclarations de fait mensongères.

Cet activiste, membre de l’opposition radicale, n’en est toutefois pas à son coup d’essai. En janvier dernier, il avait fait parti d’un collectif de quatre opposants qui avaient porté plainte contre le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, pour détournement de fonds. Des accusations portées en l’absence totale de preuve, ce qui avait conduit la Justice à classer l’affaire sans suite.

Pour ce professeur en science politique de l’UOB, il s’agit là d’une dérive du débat public. « Cet épisode illustre l’irresponsabilité de certaines personnalités publiques qui n’hésitent pas à travestir la réalité et à tordre les faits pour les faire correspondre à leur grille de lecture idéologique », commente-t-il.
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