La nouvelle secrétaire générale de l'Université Omar-Bongo (UOB), Henriette Aurélia Mombey, a dressé un état des lieux peu élogieux de l'institution.
L'équipe du secrétariat général de l'Université Omar-Bongo (UOB), conduite par sa responsable, Henriette Aurélia Mombey, a dressé, hier, un état des lieux critique, assorti de préconisations de cette institution à la Bibliothèque universitaire centrale.
Tout est passé au crible. On apprend que le bureau de légalisation est marqué par des profils inadaptés associés aux procédures de légalisation des documents ne garantissant aucune authenticité ; absence de production des diplômes depuis 2005, accompagnée d'un déficit de 6 000 diplômes ; absence de crédibilité des attestations et tenant lieu de diplôme sur les plans national et international ; absence de visibilité sur les inscriptions ; service du personnel caractérisé par des effectifs pléthoriques et une ressource humaine inutilisable ; faiblesse des compétences et performances du personnel.
Concernant le patrimoine, la SG relève que Radio-Campus a cessé d'émettre depuis novembre 2016, pour plusieurs raisons dont son emplacement inadapté, entre autres. Même chose pour les Presses universitaires dont les activités sont totalement à l'arrêt. S'agissant de la direction administrative et financière, l'absence de traçabilité et d'archivage rigoureux a été relevée. À chacun de ces manquements, Henriette Aurélia Mombey a formulé des suggestions qui pourraient remédier à la situation actuelle de l'UOB.
Pour l'amélioration de l'image de cette institution, elle propose la création d'une direction de la communication, marketing et relation publique ; le renforcement de la cohésion via l'institution des rencontres avec les différents personnels ; la mise en place d'un dialogue social par la création d'une plateforme de discussions, d'échanges et de réflexions.